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Carregando... The Heart of a Mande Georges Simenon
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Registre-se no LibraryThing tpara descobrir se gostará deste livro. Ainda não há conversas na Discussão sobre este livro. I wonder if this one was particularly close to Simenon's heart? It strikes me as he writes about the artist, who lives only for his work, and the way in which his life is conducted that it shares much with Simenon's own existence. I am thinking of his famous interview in The Paris Review:
Much in this story echoes those words as the great actor realises he has always been searching for something, running from....and running to. The character is ghastly and yet we feel sympathy for him, that uneasy sympathy that Simenon (and Highsmith) invoke, uneasy because we know this is a truly awful person and yet... From the Paris Review interview again:
Poor artist. Poor Simenon. Emile Maugin, qui se sent épuisé, apprend du médecin qui l'examine qu'il n'a plus une longue espérance de vie devant lui. Par cette révélation, il est amené à faire un retour sur lui-même : acteur comblé, il règne de manière tyrannique sur son entourage qui vit à ses dépens. Parvenu au faîte de la gloire, il aime à rappeler son enfance misérable dans le Marais vendéen au sein d'une famille répugnante. Cela fait partie de sa légende, qu'il entretient par son impolitesse, ses brusqueries et son penchant pour la boisson. Pourtant, lui aussi rêve confusément, comme le faisait sa première femme, d'une maison aux volets verts, symbole de réussite matérielle, mais également de cette sécurité paisible qui lui a toujours fait défaut. Un seul être pourrait le sauver : Alice, jeune femme sincère et désintéressée. Ancienne figurante, elle était enceinte lorsque Maugin l'a rencontrée et en a fait son épouse. Mais ils semblent incapables de former un vrai couple. Refusant le bonheur qui s'offre à lui, Maugin découvre une raison de souffrir, lorsque le hasard le met en présence de l'ancien amant d'Alice, père de Baba, son petit garçon. Cherchant le repos, l'acteur se met en congé et va s'installer avec sa famille dans le Midi, mais ce changement ne résout rien. Désœuvré, livré à des passe-temps dérisoires, il continue à s'enivrer. A Paris, où il est revenu pour rendre visite à un ancien compagnon de jeunesse en train de mourir dans la misère, il doit être hospitalisé pour une blessure à la cheville qui se gangrène. Eloigné des siens, Maugin entre dans la mort sans s'expliquer le sens de sa vie : que poursuivait-il ? que fuyait-il ? sem resenhas | adicionar uma resenha
C' tait curieux: l'obscurit qui l'entourait n' tait pas l'obscurit immobile, immat rielle, n gative, laquelle on est habitu . Elle lui rappelait plut t l'obscurit presque palpable de certains de ses cauchemars d'enfant, une obscurit m chante qui, certaines nuits, l'attaquait par vagues ou essayait de l' touffer.Vous pouvez vous d tendre.Mais il ne pouvait pas encore remuer. Respirer seulement, ce qui tait d j un soulagement. Son dos tait appuy une cloison lisse dont il n'aurait pu d terminer la mati re et, contre sa poitrine nue, pesait l' cran dont la luminosit permettait de deviner le visage du docteur. Peut- tre tait-ce cause de cette lueur que l'obscurit environnante semblait faite de nuages mous et enveloppants ?Pourquoi l'obligeait-on rester si longtemps dans une pose inconfortable, sans rien lui dire ? Tout l'heure, sur le divan de cuir noir, dans le cabinet de consultation, il gardait sa libert d'esprit, parlait de sa vraie voix, sa grosse voix bourrue de la sc ne et de la ville, s'amusait observer Biguet, le fameux Biguet qui avait soign et soignait encore la plupart des personnages illustres. Não foram encontradas descrições de bibliotecas. |
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Google Books — Carregando... GênerosClassificação decimal de Dewey (CDD)843.914Literature French and related languages French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Classificação da Biblioteca do Congresso dos E.U.A. (LCC)AvaliaçãoMédia:
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Much in this story echoes those words as the great actor realises he has always been searching for something, running from....and running to. The character is ghastly and yet we feel sympathy for him, that uneasy sympathy that Simenon (and Highsmith) invoke, uneasy because we know this is a truly awful person and yet...
From the Paris Review interview again:
Poor artist. Poor Simenon. ( )