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Courtesy of the NYPL Digital Gallery (image use requires permission from the New York Public Library)
The prolific Belgian-born writer Georges Simenon produced hundreds of fictional works under his own name and 17 pseudonyms, in addition to more than 70 books about Inspector Maigret, long "the favorite sleuth of highbrow detective-story readers" (SR). More than 50 "Simenons" have been made into films. In addition to his mystery stories, he wrote what he called "hard" books, the serious psychological novels numbering well over 100. The autobiographical Pedigree, set in his native town of Liege, is perhaps his finest work. The publication of Simenon's intimate memoirs also attracted considerable attention. Simenon himself once said that he would never write a "great novel." Yet Gide called him "a great novelist, perhaps the greatest and truest novelist we have in French literature today," and Thornton Wilder (see Vol. 1) found that Simenon's narrative gift extends "to the tips of his fingers." The following are some of Simenon's novels, exclusive of the Maigret detective stories, that are in print. (Bowker Author Biography) Georges Simenon was born on February 13, 1903 in Liege, Belgium. He wrote more than 200 fiction works under 16 different pseudonyms. His first book, The Case of Peter the Lent led to 80 more of the like including the main character, Inspector Maigret. He published over 400 books that were translated into 50 different languages and sold by the millions. He also wrote psychological novels, including The Man Who Watched the Train Go By. He died on September 4, 1989 in Lausanne. (Bowker Author Biography) — biography from Pietr the Latvian… (mais)
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En vendant plus de quatre cents millions de livres, traduits dans une cinquantaine de langues, Simenon est, avec Hergé et Magritte, l'un des rares Belges à avoir envahi l'imaginaire planétaire. Le succès l'a couronné sans reconnaissance préalable par la critique ou l'université. C'est dire que le public l'a en quelque sorte plébiscité, trouvant ou retrouvant dans Lettre à mon juge, La neige était sale ou Le petit saint, le simple et bienfaisant plaisir de lire sans contrainte d'aucune sorte - culturelle, sociale ou économique. A l'exception de quelques critiques acariâtres, chacun reconnaît que Georges Simenon est bien "le plus grand romancier de tous, le plus vraiment romancier que nous ayons en littérature". Il y a d'ailleurs belle lurette que, d'un bout à l'autre de la planète, les lecteurs de toutes races, de toutes conditions et de toutes cultures ont ratifié ce jugement que Gide était le seul à tenir à la fin des années trente. Au point que la moindre référence à cet univers tout imprégné par les souvenirs liégeois de l'écrivain sonne comme un mot de passe perdu au fond de quelque ruelle qu'éclaire seulement le halo des réverbères. Au bout de l'impasse, sous le crachin persistant, il y a l'Homme. Cet homme que la société moderne a amputé d'une part de lui-même. Gageons que c'est précisément de cette part commune et pourtant refoulée que Simenon nous parle. Ce faisant, il nous soumet à une curieuse et bienfaisante séance d'hypnose, car lire du Simenon c'est en toute intimité lire au fond de soi-même, de la société, de l'univers. (Rf. Alain Bertrand)
Comme beaucoup d’écrivains vivant en France pendant l’occupation, il continue à publier malgré la censure et la pénurie de papier, et ne semble pas gêné d’être sollicité par les journaux collaborationnistes. Cette attitude pour le moins opportuniste lui sera reprochée à la Libération, même si le romancier n’a jamais manifesté de sentiments pro-allemands. Ce qui aggrave encore son cas, ce sont ses relations avec les gens de cinéma liés avec un producteur allemand, la Continental : Simenon leur a en effet vendu l’exclusivité des Maigret, et en tout, neuf de ses oeuvres vont être adaptées pendant l’Occupation ! La Libération va donc causer quelques soucis au romancier qui a terminé la guerre à Saint-Mesmin-le-Vieux, toujours en Vendée, mais dans une région encore plus reculée. Après assignation à résidence dans un hôtel des Sables-d’Olonne et plusieurs interrogatoires, les enquêteurs de la Libération referment le dossier Simenon. La procédure d’épuration, l’instabilité politique, les règlements de compte ont cependant ébranlé le romancier qui en ce début 1945 ne songe plus qu’à quitter la France…