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Marc DugainResenhas

Autor(a) de The Officers' Ward

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Resenhas

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Roman sur l’espionnage et le renseignement
 
Marcado
guilmom | Feb 4, 2023 |
En fait dans ce roman, Marc Dugain mais en fiction les thémes, analyses et théories qu’il a développé dans l’essai « l’homme nu » signé avec . Cela à pour conséquence de long monologues pour expliquer, décrire la révolution numérique, les réseaux sociaux et leur danger, la transformation des sociétés, tout particulièrement nos sociétés occidentales, capitalistes, la métamorphose de l’homme, de la morale lié à l’individualisme exacerbé, la volonté d’immédiateté cumulé à un stress, un désespoir, parfois un nihilisme lié aux bouleversements climatiques et l’annonce de la sixième extinction, la disparition de l’humanité. Les hommes puissants d’aujourd’hui sont les dirigeants des firmes du numérique créant leur fortune à partir de la vente des données personnelles de toutes les personnes connectées et se servant de cette puissance financière pour rechercher à se sauver de l’effondrement de la planète terre en recherchant l’éternité. C‘est ce que va proposer, ou faire croire, Cassandre annonçant que sa petite entreprise à développer la possibilité de l’éternité, permettant d’envisager des voyages au-delà du système solaire pour trouver une nouvelle planète habitable…. On retrouve dans ce roman les thèmes développés par l’auteur de Sapiens Yuval Harari. Ce n’est pas le premier roman sur ce sujet. Ce roman de Marc Dugain manque de tension et ne m’a pas convaincu. Il reste agréable à lire et nous permet de nouveau de se poser quelques bonnes questions… c’est l’essentiel.
 
Marcado
folivier | Sep 4, 2021 |
Tras años de guerra entre Francia y España, que han dejado a los dos países debilitados, Felipe de Orleans, el regente de Francia, pone en marcha un plan para consolidar la paz entre ambas naciones. Casará a su hija de 12 años, señorita de Montpensier, con el heredero del trono español y a Luis XV, próximo Rey de Francia, con Mariana Victoria, de 4 años, Infanta de España. Una adolescente y una niña se verán atrapadas en una red de alianzas, traiciones y juegos de poder.
 
Marcado
bibliest | Sep 9, 2019 |
Une des grandes forces de ce livre, très bien écrit, est d’avoir su habilement concilier la grande histoire (celle des années Kennedy aux Etats-Unis) avec une histoire personnelle (fausse ou inventée ?), au point de les rendre inextricables et de faire du roman un récit particulièrement crédible.
Entre enquête rigoureuse fouillant les arcanes de l’histoire –passant des Etats-Unis à l’Europe– et paranoïa, jusqu’à quel point Marc Dugain joue-t-il avec son lecteur ? Brillant.
 
Marcado
biche1968 | outras 2 resenhas | Feb 28, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Dugain-Lemprise-tome-2--Quinquennat/828322

> Trilogie de L'emprise, II : QUINQUENNAT: Trilogie de L'emprise, II, par Marc Dugain (Gallimard, 2016, Poche, 352 pages). — Favori à l'élection présidentielle, Launay a scellé pendant la campagne un pacte avec son plus farouche adversaire, Lubiak, issu du même parti que lui. Mais Launay rêve de s'inscrire dans la postérité. Alors il change la donne en soumettant au référendum une nouvelle constitution. Une lutte à mort débute entre les deux hommes. Launay décide de se défaire de l'emprise que les services américains ont sur lui. Les alliances de circonstance, soudées avant l'élection, se renversent, et la lutte entre services de renseignement s'intensifie. Dans cette intrigue vertigineuse et actuelle, Marc Dugain réussit à entrer au plus profond de l'intimité psychologique de ses personnages et de la réalité tragique du pouvoir, là où les raisons de la lutte n'importent plus et où l'élimination de l'autre devient un objectif en soi.
Johnny Gimenez (Culturebox)
 
Marcado
Joop-le-philosophe | outras 2 resenhas | Dec 30, 2018 |
très intéressant. Retrace la politique américaine dramatique des années soixante et les assassinats qui en ont découlé. Thèse de la responsabilité de la CIA maquée avec la mafia et les républicains véreux.
 
Marcado
Marc-Narcisse | outras 2 resenhas | Dec 20, 2018 |
Ça te prends en plein cœur et ça te lâche plus jusqu’à la fin. Mais c’est assez horrible comme on peut s’y attendre au fil des chapitres. Style très américain.½
 
Marcado
Marc-Narcisse | outras 2 resenhas | Oct 31, 2018 |
Eervol, wat droefgeestig verslag van de wedervaren van een verzetsheld tegen wil en dank. Door zijn idealistische communistische ouders doodverklaard om zo een rol te kunnen spelen in het verzet, reist hij van ondergrondse cel tot ondergrondse cel, voert de opdrachten uit die hem gegeven worden, maar zonder daarbij blind te zijn voor het grotere plaatje, de dubbele moraal van zijn al dan niet openlijk collaborerende landgenoten en de heldhaftige, maar evengoed gruwelijke verzetsdaden tegen de vaak al te menselijke Duitse bezetter. Zijn heldenroem verbleekt bovendien bij zijn verlangen om de liefde van zijn leven terug te zien.
 
Marcado
razorsoccam | 1 outra resenha | Mar 24, 2018 |
Livre abandonné au bout de 150 pages, trop répétitif dans la description de l'assassinat de Kennedy, je n'ai pas accroché.
 
Marcado
coriala | outras 2 resenhas | Mar 17, 2018 |
L'Emprise est avant tout un bon roman avec des accents d'un House of Cards - le livre de Michael Dobbs ou la série BBC originale - à la française, où chacun rivalise de machiavélisme et de savants calculs politiques. Avec pour seul objectif : accroître son pouvoir. Les citoyens dans tout ça ? Des statistiques, des points dans les sondages, dans le meilleur des cas. Certes, Launay n'est pas aussi retors que Francis Urquhart, mais il est entouré de femmes et d'hommes tout aussi prêts à tous les coups bas. En effet, « les politiques sont là pour produire des lois qui rendent la société plus civilisée. Mais ils restent des reptiliens. »
 
Marcado
otori | outras 2 resenhas | Nov 6, 2017 |
Histoire incroyable, écriture précise et efficace, à lire absolument !
 
Marcado
fortipichon | outras 2 resenhas | May 7, 2017 |
Dernier volet de la trilogie l'Emprise. Dans la ligne du second volume. Un thriller politique qui se laisse lire sans grande passion. Une construction du roman et une écriture qui semble parfois bâclé, fait à la va vite sans grand enthousiasme. Pas digne de Marc Dugain. Humour au second degré, Marc Dugan s'inclut-il dans cette analyse du roman et de son auteur :
"J'ai beaucoup lu jusqu'à la fin de mes études. Peu de romans, je n'ai pas le goût du partage d'expérience personnelle, cette connivence artificielle, cette intiimité fabriquée entre deux êtres qui ne se croiseront jamais, l'écrivain et son lecteur. Quant au témoignage sur l'époque qu'on est en droit d'attendre d'un bon roman, je ke trouve souvent factice, pour ne pas dire frelaté. La question du roman est consubstantielle à celle de l'égo de l'auteur, un prisme obligatoire et souvent navrant pour rendre compte de la réalité." (page 158)
 
Marcado
folivier | Apr 2, 2017 |
Seconde partie de la trilogie de l'Emprise. Roman un peu plus intéressant que le premier volume. Un peu moins de poncifs et de clichés, un peu moins de comparaison et de références "intellos" voulant donner une dimension de profondeur. Bref lecture un peu plus plaisante, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre pour autant. Contrairement au premier tome, et là ou Marc Dugan s'était planté, cette fois-ci il se contente dans ce second tome à raconter une histoire, un thriller politique agréable à lire.

Petite bouffée intellectuelle interessante :
"Voyez vous jeune homme, il y a longtemps que je me suis affranchi de la question de l'heure, comme de celle du temps. Ce sont des notions pratiques qui ne me concernent pas. Rapport à Hermann Hesse, je dirai que l'homme est un passage entre la nature et l'esprit, une expérience divine de mettre un peu de spiritualité dans l'univers. L'expérience n'est pas concluante et il ne sait pas comment s'en sortir. L'humanité se remet à croire en lui, le plus souvent pour de mauvaises raisons. Mais l'esprit permet des choses que la nature n'a prévue chez aucune espèce, y compris de détruire cette nature. Moi, je suis optimiste, je crois que tout cela va s'arrêter. Quand la terre sera trop petite et qu'on sera trop nombreux à être trop cons, on va essayer de migrer. Là je crains que le souverain dise "Ca suffit, vous m'avez pourri une planète, pas deux." Reste aussi, l'hypothèse que le souverain soit une création de l'esprit, que la nature aille naturellement vers l'esprit par le jeu de l'évolution. Le jour où toutes les espèces en seront au stade de l'esprit, il risque d'y avoir du sport dans l'univers, moi je vous le dis. (page 304-305)
 
Marcado
folivier | outras 2 resenhas | Apr 1, 2017 |
Assez décevant. Un roman très en-deçà de ce que a pu publier Marc Dugain. Une trame narrative pas très innovante qui utilise toutes les ficelles de ce genre, les luttes de pouvoir, les rapports de forces, les chantages, les coup de billards à cinq bandes, les services de renseignements, les retours d'ascenceur... bret sous le prétexte de dévoiler et dénoncer (?) les arcanes du pouvoir, Dugain ne nous apprends rien de neuf. A vouloir mélanger des scènes politiques, personnages politiques ayant existé avec les personnages romanesques donne le sentiment d'un patchwork pas très bien ficelé et par très inmaginatif. Les personnages ne sont pas très attachants et manquent de profondeur. Bref un roman pas extraordinaire.
 
Marcado
folivier | outras 2 resenhas | Mar 28, 2017 |
Un roman de politique fiction amusant quand on a suivi un peu l'actualité des dernières décennies. On retrouve derrière ces personnages de fiction nos hommes politiques avec "les affaires". Bien sûr tout cela est imaginé et réécrit mais laisse quand même un arriéré gout désagréable tellement c'est bien réel.
Je n'avais pas lu le tome 1 mais cela ne m'a pas empêché de suivre le livre.
 
Marcado
coriala | outras 2 resenhas | Apr 24, 2016 |
On comprend très vite vers quoi le romancier nous mène... Rien d'original.
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Marcado
ilocine | outras 2 resenhas | Mar 11, 2016 |
Très décevant, l'auteur avait habitué à mieux.
Rien ne fonctionne dans ce livre, pas plus l'intrigue que le style.
L'histoire est indigente, sans souci de cohérence ni de sens de la narration. Les personnages n'ont aucune épaisseur. Les poncifs défilent par paquets.

Ce roman se veut à clefs et déguise à peine les traits de quelques personnalités publiques, mais il n'y a finalement aucun effort pour construire quelque chose d'intéressant. L'auteur se sent peut-être l'âme d'un grand dénonciateur mais un article de journal aurait largement suffit.

A oublier.½
 
Marcado
sinaloa237 | outras 2 resenhas | May 18, 2014 |
Puis je suis retombé un peu dans la tristesse à l’idée qu’il allait tout faire désormais pour m’ôter ces sombres pensées. Alors qu’est-ce qui allait me rester ? C’était ça la question. Bien sûr, je ne pouvais pas lui en parler de cette façon mais qu’est-ce que j’en garderais à part mes escapades sur la route en moto. Je vois bien chez les autres types qu’une bonne dizaine de choses au moins les intéressent. Ils ont des familles, des hobbies, un Dieu, un chien, une maison, un jardin et plein de rêves qu’ils ne pourront jamais réaliser. Ils peuvent prendre n’importe quelle page centrale de Play Boy, fantasmer sur une fille, s’astiquer si affinités. Ils pensent que leurs petites vies valent de l’or, que la foi les empêchera de mourir vraiment, qu’il n’y pas de commencement et pas de fin. Moi je n’ai que ce fantasme et une envie de faire la route qui s’éteint dès les premiers kilomètres parcourus.
(p. 152, Chapitre 22).

Préambule :
Il m’arrive de commencer la rédaction d’une note de lecture avant d’avoir achevé un livre. Quand j’ai trouvé le bon angle d’attaque, quand mon impression se dégage clairement. C’est ce qu’il s’est passé pour ce livre, pour lequel j’ai commencé une note de lecture alors que j’en étais à peu près aux deux tiers de ma lecture. Deux jours plus tard, le livre fini, il me faut tout recommencer tant mon appréciation du livre a changé. C’est étrange de changer à ce point d’idée, et je veux en garder une trace dans cette note. Voici donc une note en deux temps…

Préambule :
Il m’arrive de commencer la rédaction d’une note de lecture avant d’avoir achevé un livre. Quand j’ai trouvé le bon angle d’attaque, quand mon impression se dégage clairement. C’est ce qu’il s’est passé pour ce livre, pour lequel j’ai commencé une note de lecture alors que j’en étais à peu près aux deux tiers de ma lecture. Deux jours plus tard, le livre fini, il me faut tout recommencer tant mon appréciation du livre a changé. C’est étrange de changer à ce point d’idée, et je veux en garder une trace dans cette note. Voici donc une note en deux temps…

Note de lecture telle que commencée aux deux tiers du livre :
Contingence ou nécessité. Etrangement, ce sont ces deux mots, deux faces d’une même pièce qui me sont venus à l’idée alors que je progresse dans la lecture de ce roman, ou plutôt de cette biographie romancée. Marc Dugain s’attèle, à chaque nouveau roman à des sujets très divers, apparemment sans lien entre eux. J’ai choisi ce livre pour une première découverte de cet auteur, je ne sais ce que cela révèle sur moi-même (car il ne serait pas honnête de dire que c’est un achat fortuit dans une librairie d’aéroport certes bien achalandée, mais pas avec les livres qui m’intéressent habituellement. J’avais déjà repéré ce livre, dont je ne faisais que différer l’achat…). Avenue des Géants est la biographie romancée d’un tueur en série qui a sévi au début des années soixante-dix en Californie. Al Kenner est donc le double littéraire d’Edmund Kemper, qui purge aujourd’hui une peine de prison à vie pour huit meurtres, une série qui avait commencé quelques années plus tôt par le meurtre de ses grands-parents paternels et qui s’achève avec celui de sa mère.

Contingence ou nécessité… Cette lecture a complété un numéro de la revue Books sur les tueurs en série dont la lecture m’avait beaucoup intriguée. J’en avais retenu que les tueurs en série présentent des caractéristiques comportementales certes, comme un manque d’empathie au-delà d’une sphère familiale plus ou moins restreinte ou bien une haute opinion d’eux-mêmes, mais que ces traits étaient présents dans une grande portion de la population, et ne faisaient pas de chacun de nous des tueurs en série. Ce que le dossier ne disait pas clairement, c’est si la présence simultanée des trois traits de caractère qui étaient soulignés était ce qui définissait un tueur en série. Ou bien tout simplement, il n’y a pas de déterminisme, et le profil psychologique, aussi poussé soit-il ne suffira jamais à définir un tueur en série, et encore moins à l’identifier avant son passage à l’acte. Il est certain que je préfère la seconde option, attachée à l’idée que tout un chacun a son libre arbitre et peut décider ou non, quelques soient ses pulsions et ses traumatismes, de passer ou non à l’acte. Mais dans ce cas, se pose la question de la légitimité de considérer tant de tueurs comme non responsables de leurs actes.
Ce livre ne donne pas de clef pour trancher ce débat. Mais il est intéressant de voir que le titre, qui demeure énigmatique pendant toute la première moitié du livre, semble indiquer que finalement, tout bascule sur un évènement fortuit (qui est effectivement aussi arrivé à Edmund Kemper) qui va enclencher un mécanisme qui conduira irrémédiablement vers le meurtre. Est-ce donc ainsi, faut-il un évènement en apparence relativement anodin pour déclencher des comportements si violents ? Ou est-ce une série d’évènements contingents, qui auraient pu arriver ou non ? Ou bien, si cela n’avait pas été ce détail, c’en aurait été un autre et, quelque soit l’enchaînement des faits, le résultat serait resté le même ?

Note de lecture rédigée à la fin de ma lecture :
Pardon ? On se moque de qui ici ? J’avais acheté un livre sur un tueur en série, non ? Et pourtant, l’évocation des meurtres d’Al Kenner qui le qualifient comme tueur en série n’arrive que dans les deux derniers chiffres d’un livre qui en compte 72 !!! C’est un peu : « ah et au fait, il faut que je vous dise, je suis aussi un tueur en série » !
Les meurtres qui inaugurent et closent l’activité d’Al Kenner, ceux de grands-parents paternels et ceux de sa mère et d’une amie de celle-ci qui s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment sont eux décortiqués en long, en large et en travers, même avant qu’ils ne se produisent, comme une issue inévitable. Mais les meurtres familiaux, c’est connu, sont les plus « faciles » à expliquer. Ce livre n’a donc au final pas beaucoup d’intérêt pour tenter de comprendre l’incompréhensible.
Alors certes, j’avais lu la rapide biographie d’Edmund Kemper sur Wikipédia après avoir lu quelques dizaines de pages de ce livre, pour essayer de comprendre un peu ce qui était vrai et ce qui était fictif dans le roman. Les faits sont réels, pour le reste je n’ai pas assez poussé mes recherches pour savoir s’il y a concordance entre les analyses psychologiques faites sur Edmund Kemper et ce que dit le personnage d’Al Kenner. Il n’y avait donc aucun suspens dans ma lecture, mais il me semble que le propos du livre n’a rien à voir avec ce qui est annoncé, et je me suis sentie flouée.
Déçue par le propos du livre, ce n’est pas la forme qui rattrape le coup. Je n’ai pas compris le rôle de Susan dans le livre, ni non plus cette construction alternée entre des souvenirs contés à la première personne et l’évocation du prisonnier plusieurs décennies plus tard à la troisième personne. Encore une fois, rien qui explique la différence entre les deux temps du personnage, plein de colère dans ses jeunes années et plutôt serein aujourd’hui (du moins à sa façon). Le style n’est pas fantastique non plus, mais je serais passée outre ces petits défauts si le propos avait été à la hauteur.
A mi-parcours de ma lecture, je me disais que Marc Dugain était un fin psychologue et que je lirais avec plaisirs d’autres de ses livres. Maintenant, je me dis qu’il m’a baladé pendant quatre-cents pages pour finalement ne rien me dire et je suis plus que déçue. C’était un sujet difficile à traiter, certes, mais j’imagine qu’on ne se lance que si l’on a quelque chose à dire. Pas sûre maintenant qu’il y aura une prochaine fois avec cet auteur.
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Marcado
raton-liseur | outras 2 resenhas | Apr 10, 2014 |
Des fois, les romans les plus longs ne sont pas forcément les meilleurs, et je dirais que c'est le cas de ce petit roman, qui m'a étonné par sa brièveté et sa force. Je ne prétends pas connaître les méfaits de le Première Guerre dans les détails, mais l'auteur approche le sujet avec sensibilité, sans sombrer dans l'horreur et le voyeurisme. La guerre n'est ici présentée que comme un outil de contexte historique, car ce qui compte, pour le personnage principal (Adrien), c'est sa chambre, la chambre des officiers. Il n'y a pas de gros repères temporels dans le déroulement de l'histoire, juste une succession de blessés, d'opérations chirurgicales plus ou moins réussies, de visites (rares) et de jeux de cartes. Mais ce roman est très facile à lire et n'est certainement pas monotone ou contemplatif, malgré mon résumé. Je pense que ce livre peut être très utile à lire pour des collégiens qui travaillent sur le sujet, ou bien pour des gens comme moi, c'est-à-dire qui ne connaissent rien à la guerre et qui évitent les livres sur le sujet. Celui-ci pourrait très bien m'avoir réconcilié avec ce sujet sensible, qui sait.
 
Marcado
soniaandree | outras 5 resenhas | Mar 14, 2013 |
L'histoire incroyable d'Al Kenner, un géant de 2.20m et au QI supérieur à celui d'Estein, qui vit avec sa mère, une alcoolique sans amour, et deux soeurs pour qui il n'a aucune affection. Froideur total entre ces êtres. Son père, de qui il était assez proche, a quitté le foyer qu'il ne supportait plus. La vie de Al bascule lorsque, le jour de l'assassinat de JF Kennedy, il assassine ses grands parents sans aucun trouble, dans une froideur extrême qui nous glace le sang. Très clairvoyant, il se livre à la police, expliquant simplement qu'il a tué ses grands-parents et qu'il doit donc payer pour sa faute. Il va faire de la prison et accepte cette étape. Il y reçoit la visite très régulière d'une femme qui lui apporte de la lecture - il prête d'ailleurs sa voix à des enregistrements de romans car son timbre passe très bien et touche beaucoup d'auditeurs. Il souhaite même écrire un livre. Mais dans ses rapports avec cette personne porteuse de lectures, il se sent parfois agressif, méchant même, et il sait qu'il doit se méfier de ses possibles réactions. Il n'éprouve aucune compassion, aucun sentiment vis à vis de personne. Lorsqu'il sort de prison, il sent à tout instant qu'il est encore capable de faire le mal. Une fois sa faute expiée, son dossier judiciaire va être classé et il est donc blanc comme neige pour redémarrer une nouvelle vie. Mais ce n'est pas si simple. Sa mère, et l'absence totale d'amour qu'elle représente, est un obstacle infranchissable, qui le maintient dans un état de colère enfouie et en même temps de dépendance vis-à-vis d'elle. Sa mère, qui le voit bien sûr maintenant comme un terrifiant criminel, qu'elle avait toujours soupçonné en lui. Elle lui dit ouvertement, elle a honte de lui, elle ne l'a jamais aimé, elle a donné vie à un monstre. Son père reste aux abonnés absents.
Il va créer des liens avec un policier qui voit en lui quelqu'un de bien, se lier également avec sa fille avec qui il a une relation tout à fait platonique mais rassurante. Il ira même jusqu'à la demander en mariage malgré le peu d'expressions concrètes d'une quelconque affection. Mais, dans un suspense qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout, son état psychologique ne s'améliore pas et, tout en vivant à peu près normalement en apparence, il va à nouveau commettre l'irréparable...
Un roman très bien construit, glaçant et terriblement humain dans tout ce qu'il y a de complexe et de bestial en l'homme, et le tout dans ces grands espaces américains dans lequel Al plonge souvent avec ivresse. Il en a besoin, il prend la route comme on aspire une grande goulée d'air pur. Très beau roman !½
 
Marcado
fiestalire | outras 2 resenhas | Nov 9, 2012 |
En Allemagne au cours des toutes dernières semaine de la guerre, dans une ferme éloignée, un jeune homme est violé et abattu par un policier allemand sous les yeux d'une jeune fille cachée dans la grange de sa ferme. Les troupe françaises d'occupation arrivent et découvrent la jeune fille seule, affamée et le corps carbonisé du jeune homme. L'officier français en charge de la région décide d'enquêter et d'élucider qui est cette jeune fille et ce qu'il s'est passé. A partir de ce fait divers qui paraît très anecdotique et malheureusement banal parmi toutes les horreurs et les millions de morts de cette seconde guerre mondiale, Marc Dugain aborde un volet dramatique de l'idéologie nazie et ses conséquences qui a été peu traitée : l'élimination des handicapés et des malades mentaux. Cette épuration à débuter dès l'arrivée au pouvoir des nazis en 1933. En 1945, les hôpitaux psychiatriques sont déserts, vidés de toutes traces des drames qui ont pu s'y dérouler. Le capitaine Louyre dans son enquête va petit à petit découvrir le secret qui plane autour de l'hôpital de la ville et le rôle actif qu'à jouer son directeur dans la disparition des malades et même des personnes en dépression dont la mère de la jeune-fille retrouvée dans la ferme. Il découvrira également que le père de la jeune-fille inquiet de la disparition de sa femme et pour le faire taire sera envoyé sur le front de l'Est d'où il ne reviendra pas.

Marc Dugain au travers de la découverte de ces drames, révélateurs de toutes les horreurs du régime nazi, s'interroge au travers du capitaine Louyre à comprendre comment et pourquoi.
"Des siècles de tâtonnement militaire, de timidité à tuer, de justifications territoriales maladroites avaient finalement conduit à cette apocalypse qu'il allait falloir de toutes parts se hâter d'oublier. La grande répétition de 1914 s'était faite sans motif, mais cette fois, on avait mis de la substance à s'entre-tuer. Les hostilités finies, chacun retrouverait le chemin de la tranquillité, la paisible bonne conscience d'avoir éradiqué une bonne fois pour toute ce qui sous des airs de matador, fait de l'homme un être débile, navré, moutonnier,a vare de son intelligence autant que de son argent, consternant de conformisme jusque dans l'abattage de la partie adverse désignée en quelques mots simples et compréhensibles par tous" (pge 102 Ed Folio)

Une interrogation lancinante traverse le roman : il s'agit de la relation des hommes à Dieu et en quelques phrases Marc Dugain donne plusieurs réponses :
"- Vous croyez en Dieu, mon capitaine. (...) Assez pour me poser la question de son existence" (pge 99)
" J'étais astronome. J'allais à la rencontre de Dieu. Pas le Dieu des hommes bien sûr, l'autre" (pge )
" Vous verrez, tout cela se terminera comme un conte de fées. Elle pointa le ciel de son index. Dieu veille. Il sait ce que j'ai fait pour lui" (pge 156)
" Je dirai... il arrive à Dieu de douter, nous avons décidé de choisir pour lui" (pge 170)
" Il n'avait jamais eu peur et se demandait pourquoi. Il n'avait pas songé à implorer Dieu qui n'est que ce que l'homme devrait être mais ce n'était pas assez pour lui. Entre le "sans commencement" et l'infini, il y avait mieux à espérer" (pge 240)

Un beau roman qui m'a néanmoins laissé un peu sur ma faim. J'ai trouvé la construction du roman un peu faible. La relation entre le meurtre du jeune-homme par le policier au début du roman et l'histoire de la disparition de la mère de la jeune- fille ne m'a pas semblé évidente. Cependant, la démarche de Marc Dugain de traiter des pans dramatiques et peu traité de l'histoire du nazisme et d'amener le lecteur a une réflexion sur notre violence et notre soif de destruction est intéressante et efficace.
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Marcado
folivier | outras 2 resenhas | Nov 6, 2012 |
Interressant et pourtant j'ai sentis un peu de lassitude dans la première moitié du livre.
 
Marcado
maxime_cojan | outras 2 resenhas | May 29, 2012 |
Het boek voor 1/3 gelezen. Wel boeiend als tijdsbeeld, maar toch wel dikke stroop om doorheen te komen (wat dus niet gelukt is).

Met als dramatisch hoogtepunt de ondergang van de kernonderzeeboot Koersk in 2000 gaat deze roman in op de intriges, terreur, machtsstrijd en persoonlijke verhoudingen in de Sovjet-Unie van Stalin tot Poetin. De hoofdpersoon, in de coulissen van de partijtop, ondervindt in zijn persoonlijk en familieleven de wreedheid, het cynisme, bedrog en de berekening in de omgang tussen mensen. Boeiend en vakkundig geschreven, gebruikmakend van ware gebeurtenissen en personen, maar fictief en oncontroleerbaar. Voor een breed publiek spannende politieke lectuur.
 
Marcado
leestgraag | outras 2 resenhas | May 9, 2012 |
7 nouvelles, 7 histoires parfois très courtes, avec des thèmes ou des sujets parfois très simples (le monde de l'édition et de la littérature, le 11/9, la mort, Dieu, l'holocauste, une demeure à la campagne...) qui donnent un fil conducteur à toutes ces histoires et qui inter-connectent les personnages entre eux. Je me suis beaucoup interrogé sur le titre et l'illustration de l'édition que j'ai lu (Folio - Gallimard - 2010).
Ce doigt de Dieu (rappel de la fameuse fresque de Michel Ange) qui crée le monde, un onde qui se propage et qui déclenchera des évènements, mais l'ombre de sa main ressemble à un monstre ?! Est-ce cela le résultat de sa création ? En bas, les nuages et sous les nuages l'humanité qui se débat avec ses doutes, ses interrogations, ses petites horreurs quotidiennes, mais qui luttent pour s'en libérer..
"L'homme avait puni Dieu en le condamnant à une retraite forcée et Dieu se vengea pendant des siècles. Toutefois il lui était impossible de rompre le lien avec nous et ce fut une de nos grandes chances. Car qui d'autre parlerait de lui si nous venions à disparaître ?".
Une superbe écriture au service d'histoires simples qui nous amènent insensiblement à de belles interrogations.
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Marcado
folivier | Feb 27, 2011 |
La tragédie du Koursk donne une toile de fond pour évoquer la permanence du mépris de la vie humaine, sur fond de résignation slave. S'attendre à un roman d'action serait tromper le lecteur. D'action, il n'y en a pas, les détails sont gommés, enfouis au fond de la mer ou dans l'immensité de la plaine russe. Les détails sont engloutis dans la mémoire. Ce que l'auteur dépeint est simplement la permanence d'un système de gouvernement qui joue l'hyper-réalisme, au mépris de la vie humaine. Cette "exécution ordinaire" est-elle d'ailleurs spécifiquement russe ? Non, elle semble universelle pour tous les pays qui considèrent l'Homme comme une simple variable d'ajustement politique. On pense bien entendu en premier lieu aux dictatures mais le roman nous projette en creux vers les pays dont les sytèmes économiques capitalistes dévoyés tiennent les hommes pour des arguments mineurs ou les pays dans lesquels l'évolution des biotechnologies donne des frissons dans le dos.

Dugain n'est pas un maître du style. Son écriture est à la mode soviétique : lourde, grise, pesante. Cela étant, il déploie une bonne documentation, un sens de l'intrigue correct et la volonté d'être pédagogue. Il gagne ses cinq étoiles par la description réaliste et surprenante du président russe Plotov, clone de V. Poutine.

A défaut d'être percutant, c'est toutefois un bon livre, qui tient sa place à mi-chemin entre la biographie, le manuel d'histoire et le roman.
 
Marcado
Veilleur_de_nuit | outras 2 resenhas | Jan 25, 2011 |