Now that fascism is on the rise again, we need to go back to the language that marked its ascendancy in Germay and Klemperer's notes are fundamental in the task of identifying the main characteristics of this language. ( )

Chillingly amazing book about how the official language of the Third Reich changed the language of everyone in Germany used even the ones opposed the Nazis. ( )

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Klemperer-LTI-la-langue-du-IIIeme-Reich/2937

> LTI, la langue du IIIe Reich, de Victor Klemperer, 373 pages, 1996, Pocket Agora. — « Lis ce livre, il est essentiel ! » me presse un ami écrivain. Je n'ai pas été déçu. L'auteur, qui défend pied à pied l'identité allemande qu'on lui dénie, a extrait de son propre journal tenu en Allemagne de 1933 à 1945, ce « carnet de notes d'un philologue, Lingua Tertii Imperii ». Novlangue pour les nuls, plus révélateur que Animal farm ou 1984 de George Orwell, car réellement vécu par un professeur d'université, spécialiste de la littérature française du 18' s.
Langue simple et directe, légèrement ironique. L'auteur démontre par l'exemple comment les clichés langagiers finissent par exercer une emprise toxique sur l'esprit, comment une langue qui poétise peut penser à notre place, comment à force de répétitions constantes, d'énoncés lancinants, de harangues, de jargon sentimentaliste, la croyance finit par prendre le pas sur la pensée, comment les intellectuels s'inclinent devant la bêtise (lâcheté, confort, conformisme).
« Aucun d'eux n'était nazi, mais tous étaient intoxiqués. » (Jean-Pierre LAFFEZ)
—Carnets du Yoga, (277), Mai 2009, (p. 19)

> « Le plus grand
dérèglement de
l'esprit, c'est de croire
les choses parce
qu'on veut qu'elles
soient et non parce
qu'on a vu qu'elles
sont en effet. »
—Bossuet

Nessun libro può sostituire il diario tragico di Klemperer: in esso è l'esperienza della distruzione a parlare, la violenza quotidiana della predicazione di morte. I lemmi, che egli sceglie per l'illustrazione del processo di formazione di una nuova lingua del potere, sono offerti alla sua intelligenza di filologo dalla sua vita quotidiana di perseguitato e si confrontano con la progressiva riduzione della sua esistenza a quella di un testimone. È un libro dal vero, che ci riconduce, con la meticolosa pedanteria di un cronista, ad una storia aberrante come fosse ancora un presente. Michele Ranchetti

One of the most difficult books I've ever read (probably due to the rather precise translation), but also one of the most important. Part diary, part academic notebook, part lecture. Fascinating and horrifying. If you have any interest in philology or linguistics you MUST read this book. If you read German, get the original text - I'm sure it would be much easier to understand, but in any event, if you want to understand the seminal role of language in the authoritarian political process, read this book. ( )