Laurence Cossé

Ivan «Van» Georg, antiguo vendedor de cómics, y la estilosa y seductora Francesca Aldo-Valbelli se juntan para llevar a cabo el sueño de sus vidas: montar una librería que solo venda obras maestras, seleccionadas por un comité secreto de ocho respetables escritores que se esconden bajo seudónimo. Cuando la librería abre, inmediatamente empieza a cosechar un éxito arrollador. ¿Quiénes son esos elitistas y cómo osan decirles a los lectores lo que han de leer? La blogosfera hierve, Internet crepita. Decenas de competidores nacen de la noche a la mañana, clamando por los ideales seudoigualitarios. Ivan y Francesca, estoicamente, intentan aguantar el chaparrón hasta que, de repente, tres de los miembros de su comité secreto son víctimas de accidentes que a punto están de costarles la vida.… (mais)

Not a satisfying read. It started out as a mystery,then the author goes back in time to give the history leading up to the beginning events. But the history takes most of the rest of the book and the

mystery is never really resolved properly. From the beginning chapters, I thought I was reading a "whodunit" but the author never really reveals who did it. Some of the relationship threads in the book aren't wrapped up properly either. The narrator's tone doesn't seem to match the portrayal of that

character in the book. The identity of the narrator is hidden until the end of the book so at least the answer to that mystery was revealed but it didn't quite make sense. I kept reading it, hoping that the author would wrap things up in the end but he never did.… (mais)

Si j’avais voulu lire un traité de pédagogie sur l’analphabétisme, je l’aurais fait. Mais là, je voulais lire un livre, un roman, un roman dont la quatrième de couverture faisait miroiter qu’il était plein de sensibilité et d’humanité. Mais je n’ai rien trouvé de tout cela. Avec des phrases sèches, sujet-verbe-complément et pas beaucoup plus, j’ai vu se nouer une relation que j’ai trouvée très artificielle entre deux femmes que tout devrait séparer, et bien sûr surtout leur rapport à l’écrit.
Pourtant l’idée était intéressante, une femme analphabète (et oui, analphabète et illettré ne sont pas synonymes, et ce n’est pas qu’une coquetterie) d’une soixantaine d’années se décide à apprendre à lire quand une de ses patronnes, chez qui elle fait le ménage, le lui propose. Et en miroir, une femme cultivée et pleine de bonne volonté qui s’improvise prof, s’aperçoit des difficultés et se remet en question tout au long du chemin.
Mais cette histoire m’a semblé désincarnée, et les considérations sur les difficultés à vivre dans un monde de signes pour un analphabète ou un illettré, tout comme celles sur les difficultés de l’apprentissage m’ont parues très superficielles. Je suis assez déçue de ce livre qui ne m’a pas vraiment appris quoi que ce soit et qui n’a suscité en moi aucune empathie avec les personnages.… (mais)