Clique em uma foto para ir ao Google Livros
Carregando... The Mexicande Jack London
Nenhum(a) Carregando...
Registre-se no LibraryThing tpara descobrir se gostará deste livro. Ainda não há conversas na Discussão sobre este livro. sem resenhas | adicionar uma resenha
Está contido emÉ resumida em
During the Mexican Revolution, a Mexican revolutionary fights in boxing matches and uses his winnings to support a group of revolutionaries who are in exile. Não foram encontradas descrições de bibliotecas. |
Current DiscussionsNenhum(a)Capas populares
Google Books — Carregando... GênerosClassificação decimal de Dewey (CDD)813.52Literature English (North America) American fiction 20th Century 1900-1944AvaliaçãoMédia:
É você?Torne-se um autor do LibraryThing. |
Si Jack London est associé à une partie du monde, c’est bien sûr le Yukon, bon et les bas-fonds des villes de Californie aussi, mais certainement pas le Mexique, alors ce titre m’a attirée par la dissonance qu’il introduisait dans l’œuvre de Jack London. J’ai été un peu déçue parce qu’en réalité cette longue nouvelle se passe en Californie et non au Mexique, mais il est tout de même question du Mexique et des rébellions contre Porfirio Diaz au début du XXème siècle.
Le Mexicain se révèle donc être une nouvelle assez classique parmi toutes les nouvelles écrites par Jack London. Le héros de cette nouvelle est un Mexicain, Felipe Rivera, qui se fait embaucher par une organisation de soutien à la révolution mexicaine. On ne sait rien de lui, il ne se confie jamais, ne se fait aucun ami, on ne sait pas de quoi et comment il vit, et pourtant, dès que l’organisation a besoin de fonds, il les trouve, comme par miracle.
Avec cette nouvelle, on découvre un Jack London contestataire (ce qu’il est rarement), proche de ceux qui vivent en marge de la société, mais faisant aussi, et comme c’est souvent le cas chez lui, l’éloge de la volonté individuelle, la force de celui qui ne compte que sur lui-même, envers et contre tout. Cette nouvelle urbaine n’est finalement pas si dissonante que cela dans l’œuvre de Jack London. Ce n’est probablement pas celle que je préfère (dans le même milieu de la boxe je préfère la très belle nouvelle [Un Steak], beaucoup plus politique, ou du moins politique au sens où je l’apprécie le plus), mais elle m’a fait découvrir une nouvelle facette de Jack London, plus aux prises avec l’actualité de son temps puisque cette nouvelle a été publiée en 1911. Une lecture intéressante, que je réserverais peut-être tout de même à ceux qui ont déjà beaucoup lu et beaucoup apprécié Jack London, ce qui est mon cas, du moins pour le « beaucoup apprécié »...