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Carregando... On Board The Morning Starde Pierre Mac Orlan
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Pertence à série publicadaGallimard, Folio (1483) Tem a adaptação
Si "La isla del tesoro" seg©ðn Chesterton ofrece "una visi©đn de ataudes, horcas y sables ensangrentados envueltos en una luz celestial, durante el fresco resplandor de un sue©ło", en "A bordo de La Estrella Matutina" "prevalece la crueldad sobre el esplendor, la vigilia sobre el sue©ło y las ilusiones se disuelven en la fr©Ưa luz de un alba gris". Si en aquella el protagonista , Jim Hawkins, es un c©Łndido adolescente de respetable familia, en esta, el adolescente-narrador es un marginal vicioso, criado por vagabundos obscenos y alimentado, a veces, a cambio de infames complacencias. Sin piedad, sin romanticismo, sin esperanza (pero no sin lirismo), estos hu©♭rfanos de la sociedad, hijos perdidos del mar, han inspirado esta epopeya del hampa ex©đtica, en la que Mac Orlan, convertido en el Goya de los mendigos del mar, hace brotar entre traiciones y golpes de sable la poes©Ưa salvaje de los despose©Ưdos. Não foram encontradas descrições de bibliotecas. |
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Google Books — Carregando... GênerosClassificação decimal de Dewey (CDD)843Literature French French fictionClassificação da Biblioteca do Congresso dos E.U.A. (LCC)AvaliaçãoMédia:
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Raide et somptueux au bout de sa corde, il attire à peine le regard des passants et l’exemple de sa mort ne remplit de crainte que le cœur des faibles. (p. 191, Chapitre 20).
Mac Graw disait encore : « La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaîtraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n’y a qu’une façon d’aller droit devant soi. » (p. 24, Introduction).
J’ai lu ce livre rapidement, mais je dois avouer qu’il m’a plutôt déçue. Je voulais une histoire de mer, j’ai eu une histoire de pirates, bon soit. Mais non, pas exactement une histoire, des historiettes en réalité, puisque chaque chapitre, et le livre en compte vingt, sont autant d’histoires indépendantes les unes des autres, parfois des histoires vécues par le narrateur lui-même, parfois celles d’individus rencontrés dans une taverne mal famée ou tout autre lieu aussi louche. Ce manque d’unité de l’ensemble m’a déçue et ne m’a pas permis de rentrer dans un récit dont j’ai trouvé la construction décousue. Et en plus, j’ai pu voir passer le capitaine Flint, ainsi qu’une énième chasse au trésor. Alors peut-être que je fais une overdose de Long John Silver et de ses acolytes après avoir lu récemment une version abrégée de L’île au trésor par Stéphane Frattini puis une nouvelle aventure de Long John Silver par Xavier Dorison et Mathieu Lauffray, toujours est-il que j’aurais aimé un peu plus de nouveauté, d’inventivité. Les pirates ne se résument quand même pas à l’équipage du Walrus ! Et avec tout cela un style sans unité, oscillant entre le précieux et l’argot.
Bref, peu de nouveautés dans cette description de la piraterie alors sur le déclin, et encore moins de vraisemblance. Alors, peut-être suis-je passée à côté du propos de l’auteur, ou du moins de l’interprétation qu’en fait le préfacier de mon édition Folio, Francis Lacassin. Pierre Mac Orlan aurait voulu peindre « une Ile au trésor sans trésor, sans perroquet et sans espoir » (titre de la préface), de dépouiller la figure du pirate de tout l’apparat romanesque dont les siècles l’ont parés, pour le décrire tel qu’il est, c’est-à-dire un assassin, plus cruel que courageux, plus égoïste qu’anarchiste. Et c’est vrai que les personnages de ce roman ne sont guère glorieux et ne correspondent pas à l’image d’Epinal du pirate. Pas d’abordages intrépides, juste des prises qui capitulent à la simple vue du drapeau noir (ce qui était souvent la réalité, ni les marins des bateaux de commerce ni les pirates n’étaient assez fous pour s’engager dans des combats à l’issue incertaine mais toujours sanglante), des personnages sans foi ni loi, certes, mais pas au grand cœur, impulsifs, batailleurs, plus prompts à user de leur couteau que de leur cervelle…
Vu sous cet angle, le roman commence peut-être à avoir un intérêt, mais si il faut lire les préfaces pour apprécier un bouquin, où va-t-on ? Non, je reste sur ma première idée, pour une aventure marine ou une croisière en compagnie de pirates, on peut passer son chemin, et trouver mieux ailleurs. J’ai un autre livre de Mac Orlan dans ma bibliothèque, L’Ancre de Miséricorde, qui a l’air dans la même veine en plus, je ne sais trop quel sort réserver à ce livre après cette première pêche infructueuse…