

Carregando... Historia wielkości i upadku Cezara Birotteau (original: 1837; edição: 1956)de Honoriusz Balzac
Detalhes da ObraCésar Birotteau de Honoré de Balzac (Author) (1837)
![]() Ainda não há conversas na Discussão sobre este livro. AG-1 Novelistas de ayer y de hoy During: I'm on page 62 of 320 of Cesar Birotteau: Presently besieged with a massive head cold; found the sinuous digressions of Marias too much for such a debility. My hero Balzac hasn't let me down. I read for the better part of a hour at the pharmacy and the clerk asked about the novel as I was paying: oblivious is an apt description. I'm sensing there need to be more adaptations from B at the multiplex, perhaps ones with CGI wolves. — In Conclusion: It is a testament to Balzac's "minor" novel of speculation and jurisprudence, that while my side struggled and was ultimately defeated in the FA Cup today, I kept wavering in my attentions to return to the novel's final pages. There is a certain narrow or constricted view of Birotteau, but i believe that is the point. Excuse my brush into authorial intent, but I found Balzac's creation a proto-Babbit: a muddled middlebrow with pitch, a smile and a distorted sense of reality. Un Balzac un peu bizarre ; un récit qui semble subvertir beaucoup de romans, qui lui sont pourtant postérieurs. César Birotteau du titre est un commerçant ambitieux, un peu filou, un peu naïf, que son ambition pousse à conquérir une richesse respectable quoique précaire avec de l’opiniâtreté, de la chance et du talent. Mais ensuite la même ambition l'empêche de s'en satisfaire, et il risque et perd tout dans une ultime martingale. Jusque-là c'est très banal, rien que Zola a écrit la même histoire trois ou quatre fois. Mais c'est alors que le plot twist intervient, l'essentiel du récit est en fait l'humiliation, puis la rédemption et le retour en grâce du commerçant ruiné, grâce à l'aide, intéressée ou non, de ses anciens associés, jusqu'à un dénouement tragi-comique qui cadre mal avec le cynisme auquel le vingtième siècle a voulu réduire la Comédie Humaine. À la fin on ne sait plus guère à quoi s'en tenir, ni ce qu'était César Birotteau, ni ce que vaut sa courte résurrection. Est-ce une satire ou une célébration pré-post-ironique des valeurs bourgeoise? Bien malin qui peut le dire. La bourgeoisie de la rue Saint-Denis s’étalait majestueusement en se montrant dans toute la plénitude de ses droits de spirituelle sottise. C’était bien cette bourgeoisie qui habille ses enfants en lancier ou en garde national, qui achète Victoires et Conquêtes, le Soldat laboureur, admire le Convoi du pauvre, se réjouit le jour de garde, va le dimanche dans une maison de campagne à soi, s’inquiète d’avoir l’air distingué, rêve aux honneurs municipaux ; cette bourgeoisie jalouse de tout, et néanmoins bonne ! serviable, dévouée, sensible, compatissante, souscrivant pour les enfants du général Foy, pour les Grecs dont elle ignore les pirateries, pour le Champ-d’Asile au moment où il n’existe plus, dupe de ses vertus et bafouée pour ses défauts par une société qui ne la vaut pas, car elle a du cœur précisément parce qu’elle ignore les convenances. (p. 126-127, Chapitre 1, “César à son apogée”). César Birotteau… Balzac ne s’est jamais beaucoup embarrassé pour trouver des titres accrocheurs pour ses romans, qui reprennent souvent simplement le nom de leur personnage principal. Certes, le titre complet est Histoire de la Grandeur et de la Décadence de César Birotteau, parfumeur, chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire du deuxième arrondissement de Paris, plus imposant mais qui n’en dit guère plus sur le thème du roman, du moins a priori… J’aurais aimé, je crois, un plagiat anachronique du type de Chronique d’une faillite annoncée, mais ce titre ne rendrait alors justice qu’à la première partie du roman. Car cette faillite est déjà contenue dans les premières lignes du roman, on ne peut accuser Balzac de jouer avec les nerfs de ses lecteurs en ménageant un suspens insoutenable ! Malgré cette entrée en matière, et bien que Balzac, que je me remets à lire de temps à autre après un longue traversée du désert (ah, les Petites misères de la vie conjugale, lecture audio de l’été dernier, dont la première partie est des plus grinçantes et savoureuses et qui m’a fait renouer avec l’écrivain !) ne soit pas l’auteur du XIXème siècle que je préfère, j’ai bien apprécié cette lecture, et j’ai eu du mal à reposer mon livre pour faire des pauses dans ma lecture, qui l’eut cru. Trop honnête, mais aussi trop imbu de son succès commercial, César Birotteau se fait escroquer par un ouvrier revanchard et peu scrupuleux. C’est son triomphe éclatant mais fragile que Balzac nous conte dans la première partie du roman. Et quand la chute est inéluctable, César Birotteau reste le même homme honnête jusqu’au bout des ongles, et désireux de tout endurer pour retrouver son honneur terni. Voilà pour l’histoire. Mais le livre n’est pas que cela. C’est une description féroce de la bourgeoisie montante de l’après-Révolution. Les ambitions de grandeur mal digérées qui tournent au vulgaire, la fidélité politique qui confine à la bêtise. Quelques principes moraux ramassés ici ou là au gré d’expériences de jeunesse fortuites. Balzac n’est pas tendre avec ses personnages et sa description d’une bourgeoisie parisienne commerciale et arriviste qui ne rêve que de supplanter une aristocratie fraîchement déchue. Il en était issu, de cette bourgeoisie commerciale, mais (ou peut-être c’est pourquoi) il lui fait grâce de rien. Pourtant, et cela ne ressemble pas au Balzac que j’ai en mémoire, il semble cette fois éprouver une certaine tendresse, presque même une admiration pour ses personnages. Aucune pensée par soi-même, aucune véritable originalité, mais cet entêtement sans borne, qui s’exprime autant dans les bons que dans les mauvais moments confine au tragique, au sens où la chute ne peut être évitée lorsque l’on est entier et que l’on ne peut transiger avec ses principes, aussi peu fondés soient-ils. Et c’est toute cette ambivalence que Balzac dépeint dans son roman, parfois avec grandiloquence, souvent avec ironie, mais toujours avec un respect étonné. Un étonnement qui ne m’a pas quittée pendant ma lecture, et qui semble ne pas avoir quitté Balzac pendant son écriture. Ce monstre de travail est humain, et c’est sa faiblesse pour le pitoyable et tragique César Birotteau qui nous le révèle ! sem resenhas | adicionar uma resenha
Pertence à sérieThe Human Comedy (38) Studies of Manners (38) Pertence à série publicadaEveryman's Library (596) Está contido em
Translated by Katharine Prescott Wormeley Não foram encontradas descrições de bibliotecas. |
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