Juan José Saer (1937–2005)

Beaucoup de mal à rentrer dans ce livre qui m'a demander de mâcher les phrases une à une. Ecrit dans un style sophistiqué, la traduction française a été saluée par tous et a été primé, la lecture n'a pas été aisé, et à force de buter sur les phrases pour en comprendre la structure et le sens, j'ai perdu le fil de la réflexion que porte l'auteur sur la description de cette tribu indienne d'Amazonie, ayant une relation au réel et à la nature à l'opposé de notre culture occidentale qui émerge à cette époque de la renaissance et qui dominera le monde au fil des siècles en détruisant et faisant disparaître toutes ces cultures et civilisation dont la philosophie à la nature nous manque grandement aujourd'hui à un moment où avec le dérèglement climatique notre relation dominante et consumériste à la nature est remise en cause et que nous savons qu'il est urgent de changer de modèle;… (mais)

A short (170 pages) but eventually difficult book for me. Saer, whom I have not read before, uses the frame of an old man writing his memoirs to tell the story of a 16th-century cabin boy captured by natives in the New World. The natives, whose customs include cannibalism, enable Saer to spend virtually the entire book philosophizing about the meaning of cultural identity, foreignness, and belonging. At times a little too heavy for the framework, it is nevertheless a fascinating book and I think I need to read more of Saer.… (mais)

En algo más de seis horas, desde la salida de la casa de Concepción cuando empezaba a anochecer hasta el alba del día siguiente, Barrios sentirá que el pasado, aunque reciente, es irrevocable. ¿Cómo habían sucedido las cosas? y, más aún, ¿por qué habían sucedido? El progresivo deterioro del sujeto, el autoritarismo del que es víctima y el peso de la conciencia van delineando a un personaje atravesado por una profunda precariedad: la existencia misma. Todos los núcleos de la escritura de Juan José Saer se anticiparon en esta obra imprescindible de su producción: la Historia del país como telón de fondo para relatar las historias individuales, la inestable relación entre el tiempo y el espacio, la memoria y la obsesiva descripción de lo mínimo hasta extrañar la percepción del lector (un parpadeo, un tintinear de la cuchara revolviendo en la taza de té). Responso, como esos rezos que se hacen por los difuntos, deja oír la lúcida voz narrativa de Saer, autor fundamental en el canon de la literatura argentina.… (mais)