Jean-Pierre Melville (1917–1973)

Un très bon film noir sorti en 1962 qui réunit Belmondo et Reggiani. A sa sortie de prison, Maurice (Reggiani) tue le receleur avec lequel il travaille pour lui dérober le butin qu'il décide d'enterrer à proximité. Il se fait ensuite livrer du matériel par son ami Silien (Belmondo) en vue d'un cambriolage qu'il doit réaliser avec un complice.
Le cambriolage tourne mal. La police, alertée à propos du coup, abat le complice.
Silien a la mauvaise réputation d'être un "doulos", soit un indicateur de police. Tout au long du film, on s'interroge sur ses agissements qui le font passer pour un salaud et un traître. Ce n'est qu'à la toute fin que l'on comprend le rôle qu'il a joué dans toute l'affaire et que l'on mesure le soutien indéfectible apporté à son ami Maurice.
Les "ingrédients" du film noir sont à l'oeuvre : l'enchaînement de faits qui devient immaîtrable et qui soumet inexorablement le héros à son destin tragique, quels que soient les efforts qu'il déploie pour le contrer ; le rôle de la femme fatale qui provoque la chute, les scènes nocturnes et les ombres avantageuses du noir et blanc.… (mais)

Durante l'occupazione tedesca della Francia, una donna di Besançon, una città di provincia, si confessa al giovane prete Léon Morin. La donna si chiama Barny ed è una vedova atea e marxista che ha dovuto battezzare sua figlia solo per proteggerla dai tedeschi, poiché il padre era di origini ebraiche. Avvicina Léon solo per il gusto di stuzzicarlo con provocazioni sulla fede. Ma il prete, convinto della propria fede e della propria missione, la spiazza, ignorandone le provocazioni filosofiche e intellettuali, e tra i due nasce un rapporto intenso. Barny si scopre innamorata di Léon.… (mais)