Gilles Lapouge (1923–2020)

This was a disappointing book for me. While the title suggests that it is about the battle of Wagram, the battle only occupies the last 20 pages of the book. The blurb mentions a quote from a French general, who commented that two regiments belonging to the same colonel proprietor, Prince Albert of Saxe-Teschen, fought against each other in this battle.
From this quote the author has written a book where 1 officer is transferred from the regiment that he has trained and served in, to the other regiment and ends up fighting against his friends.
Most of the book is centered around that officer, Otto Apfelgrun and his illicit romance with the Prince's wife, Clemence. This romance does not start until 1/3rd of the way in.
I bought this book 7 years ago after reading a recommendation that was an excellent historical fiction novel with an intriguing premise. According to the blurb, it won the Gutenberg prize.
Among the distracting elements:
Duchess Gertrud, who is blind and has servants describe the outdoors in glowing terms,i.e, the sky must be blue
Professor Schwarzbrod, who is obsessed with wandering in the countryside looking for butterflies and flowers.
Retired Austrian General Weitzau, who tries to convince everyone that the real enemy is not Napoleon, the Turks, who are tunneling underneath Vienna.
The translation was very good, although a bit on the florid side. It took me 2 weeks to read this book, because it dragged on forever.
I rate this book 2.5 stars rounded down.… (mais)

En 150 pages, Gilles Lapouge nous donne à lire un magnifique récit ou se mêle humour, rire, poésie et tendresse et nous entraîne de manière très subtile dans une réflexion sur nos choix de vie, sur les souvenirs, le passé, la mémoire, le pardon, la rédemption.
Sans en avoir l'air, c'est un court roman d'une densité incroyable. Avec une écriture splendide, Gilles Lapouge jongle avec les différents niveaux de lecture et le thème du noir et de la nuit.
Le noir de la mémoire du narrateur prenant la vie d'un inconnu parce qu'un jeune garçon, Ricardo, le prend pour son père. La nuit, symbole de cette mémoire vide éclairée petit à petit par les souvenirs du passé racontés par le prêtre cou les voisins comme les étoiles lumineuses dans ce ciel étoilé de l'Amazonie.
La nuit, le noir, qui permet à l'auteur de rester caché de la vue des habitants du bidonville craignant que quelqu'un le reconnaisse et dénonce la supercherie.
Le noir de la cécité du cartographe de Louis XIV et sur lequel l'auteur est venu enquêter à Belem.
Et puis encore et surtout un style fantastique, imagé, drôle et tellement tendre pour les personnages de ce roman.
Alors un grand merci à Babelio et aux Editions Arthaud pour la découverte de ce roman dans le cadre de la Masse Critique et surtout un grand merci et bravo à Monsieur Lapouge pour ce magnifique texte.… (mais)