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René Jeanne (1887–1969)

Autor(a) de Historia ilustrada del cine 2

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Obras de René Jeanne

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Conhecimento Comum

Nome padrão
Jeanne, René
Nome de batismo
Jeanne, René Victor Paul Marie
Data de nascimento
1887-01-05
Data de falecimento
1969-11-01
Sexo
male
Nacionalidade
France
País (para mapa)
France
Local de nascimento
Paris, France
Ocupação
actor
writer

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Resenhas

Le cinéma est un art du spectacle. Il expose au public un film, c’est-à-dire une œuvre composée d’images en mouvement projetées sur un support, généralement un écran blanc, et accompagnées la plupart du temps d’une bande son. Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à des fins de propagande, de pédagogie ou de recherche scientifique. En français, on le désigne couramment comme le « septième art », d'après l'expression du critique Ricciotto Canudo dans les années vingt. Un film est composé d’une série d’images généralement projetées à la cadence de 24 images par seconde. C’est la succession rapide de ces images, différant en moyenne peu les unes des autres, qui, par illusion, fournit une image animée au spectateur, reproduisant notamment les mouvements et trajectoires de la vie réelle. La persistance rétinienne, l’effet phi et les techniques de projection permettent à l’être humain de voir cette série d’images discrètes en un continuum visuel. Le terme « cinéma » est l’apocope de « cinématographe » (du grec κίνημα / kínēma, « mouvement » et γράφειν / gráphein, « écrire »), nom donné par Léon Bouly en 1892 à l’appareil de projection dont il déposa le brevet. Ce mot polysémique peut donc désigner l’art, sa technique ou encore, par métonymie, la salle dans laquelle il est projeté. C’est notamment dans cette dernière acception que le terme est lui-même souvent abrégé dans le langage familier en « ciné » ou « cinoche ».
Si les films sont des objets culturels issus d’une culture spécifique dont ils sont le reflet, leur diffusion est potentiellement universelle grâce au développement de techniques qui ont permis un rayonnement mondial des films, par le sous-titrage ou le doublage des dialogues, ainsi que par leur mise à disposition dans des formats domestiques (cassettes, DVD, Internet, etc.). Ils sont susceptibles aussi de devenir de purs produits commerciaux, au sens où les sommes drainées par cette industrie peuvent être colossales, malgré les coûts de production, eu égard au nombre potentiellement important de spectateurs payants.
… (mais)
½
 
Marcado
vdb | Sep 24, 2010 |
Le cinéma sonore allie images en mouvement et son. Il convient de distinguer cette expression de celle de cinéma parlant, qui n'est qu'une composante du cinéma sonore. En effet, la sonorisation n'est pas toujours passée par la parole, notamment à ses débuts. En outre, le cinéma sonore n'est pas strictement opposé au cinéma muet. En effet, dès les premiers temps du cinéma, même si les films étaient essentiellement muets, leur projection était souvent accompagnée de sons : bruitages réalisés en direct, bonimenteurs, systèmes expérimentaux de synchronisation sur disque, musiciens d'accompagnement… Le cinéma comme art était donc souvent sonore. D'autre part, les débuts du cinéma sonore au sens strict consistèrent parfois à rajouter du son à des films autrefois muets, pour leur redonner vie. La première projection publique d'un film parlant a eu lieu à Paris, en 1900. Cependant, il a fallu attendre plusieurs années pour que la synchronisation devienne concluante et soit commercialisée. Ainsi, la première projection commerciale eut lieu à New York, en avril 1923. Après l'introduction du son, des films incluant un dialogue furent tournés, aussi connus sous le nom de « talkies », dont Le Chanteur de jazz sorti en octobre 1927. Talkies est une expression populaire américaine, à consonance péjorative ; elle désigne, encore aujourd'hui, les premiers films parlants, quand la technique rudimentaire rendait ceux-ci maladroits et bavards : Stanley Donen a d'ailleurs représenté cet aspect du cinéma sonore dans son film Chantons sous la pluie, sorti en 1952.

Au début des années 1930, les films parlants bénéficièrent d'un succès mondial. Aux États-Unis, ils ont aidé le cinéma hollywoodien à garder sa position de premier cinéma commercial et culturel mondial. Cependant, en Europe et à un degré moindre, dans le reste du monde, ce cinéma fut reçu avec méfiance par les réalisateurs et les critiques qui craignaient alors que le dialogue ne devienne le centre du film, délaissant l'aspect esthétique de l'image.
… (mais)
½
 
Marcado
vdb | Sep 24, 2010 |
Les films qui sont produits jusqu'en 1927 sont dépourvus de son. Pourtant, le phonographe existe depuis 1877. Son inventeur, Thomas Edison, songe dès 1894 à coupler son kinétoscope d'un cylindre phonographique, et commercialise le kinétophone. Ses travaux inspirent par la suite le français Auguste Baron qui fait breveter en 1896, un système permettant d'enregistrer isolément le son et l'image et leur synchronisation lors de la projection. La sonorisation des films est un terrain foisonnant de recherches tout au long du début du XXe siècle. Le public assiste d'ailleurs à plusieurs démonstrations de films sonorisés mais les investissements requis pour poursuivre les recherches font souvent défaut. L'équipement lourd impose des contraintes matérielles que la production préfère éluder, et la qualité n'est pas souvent au rendez-vous. Pour pallier l'absence de la parole, la projection est souvent accompagnée par de musiciens, voire par des bruiteurs venus du théâtre. Jusqu'à l'apparition des intertitres les exploitants auront aussi recours à des conférenciers en guise de narrateur… (mais)
½
 
Marcado
vdb | Sep 24, 2010 |

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Ricardo Díaz-Delgado Estévanez Contributor, Translator

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