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Pierre Cendors

Autor(a) de Archives du vent

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About the Author

Includes the name: Cendors Pierre

Image credit: © Eva Cendors

Obras de Pierre Cendors

Archives du vent (2015) 9 cópias
Minuit en mon silence (2017) 5 cópias
Les fragments Solander (2012) 3 cópias
Enfance Soir (2008) 3 cópias
L'homme caché (2006) 2 cópias
Le voyageur sans voyage (2004) 2 cópias
Engeland (2010) 2 cópias
Silens Moon (2019) 2 cópias
L'Homme-nuit (2023) 2 cópias
Seuil du seul (2022) 1 exemplar(es)
Exil Exit (2014) 1 exemplar(es)
L'Enigmaire (2021) 1 exemplar(es)
L'énigmaire (2021) 1 exemplar(es)
Rimbaudelaireroad (2011) 1 exemplar(es)

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Conhecimento Comum

Data de nascimento
1968

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Resenhas

En décembre, j’avais repéré qu’un autre livre de Pierre Cendors était sorti cette année, une sorte de carnet de voyage islandais. J’ai été spécialement le chercher à la librairie et j’ai même embêté le libraire pour qu’il me le trouve (et je n’aurais pas pu le trouver toute seule, vu où il était rangé). L’Invisible dehors – Carnet islandais d’un voyage intérieur est donc la chronique, inventée ou non, je ne sais pas, d’un voyage de l’auteur en Islande. Loin des sentiers touristiques bien évidemment.

Le livre prend la forme de pensées jetées au fur et à mesure, un peu comme le livre de Ryoko Sekiguchi dont je vous ai parlé dans le dernier billet. C’est à la fois des réflexions sur la solitude, sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas, sur ce que c’est que vraiment voir. Il y a un mélange de réel et d’imaginaire puisqu’on retrouve un personnage d’Archives du vent. J’ai lu ce livre avant le roman des éditions du Tripode et je me le suis un peu imaginé comme le voyage préparatoire au roman.

Là encore, si vous suivez le blog depuis un petit moment, vous savez que ce genre de livres me passionnent. Les réflexions de l’auteur sont intéressantes, on rentre facilement dans sa tête pour voir ce qu’il voit ou ce qu’il pense.

L’écriture est aussi totalement différente des précédents livres que j’ai pu lire de lui ; je n’aurais tout simplement pas pu imaginer que Pierre Cendors en était l’auteur. Mais là j’ai adoré.

C’était dépaysant, tout en étant intelligent. Une bouffée d’oxygène.
… (mais)
½
 
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CecileB | Jan 1, 2016 |
J’ai acheté Archives du vent de Pierre Cendors dès sa sortie parce que Pierre Cendors mais comme j’étais fatiguée, je me le suis gardée pour mes vacances. Si vous suivez depuis un peu le blog, vous savez que j’ai adoré les quatre premiers livres de l’auteur non seulement pour l’écriture magnétique et hypnotisante mais aussi pour les histoires qui sont toujours fascinantes, basées sur le thème du double, de l’absence, des coïncidences et de la disparition.

Pour ce cinquième roman, il n’y a qu’un de ces deux éléments, l’histoire mais pas l’écriture, d’où ma semi-déception.

Commençons par l’histoire. Egon Storm est inventeur du Movicône, procédé cinématographique utilisant les archives pour faire jouer à un acteur un tout autre film que ceux dans lesquels il avait joués. Le réalisateur a fait trois films selon ce procédé, trois films qui semblent adulés plutôt par les connaisseurs, puis s’est retiré. C’est le directeur de salle Karl Oska, ami du cinéaste, qui a été chargé par une lettre de l’exploitation de ces trois films où il lui était expliqué qu’il les recevrait à intervalle régulier, tous les cinq ans, puis recevrait une dernière enveloppe explicative. Dans cette lettre explicative, sous forme de testament audio, puisque le réalisateur s’est définitivement retiré en Islande, Egon Storm fait mention de l’existence d’un homme Erland Solness, qui aurait influencé sa carrière. Karl Oska va chercher à en savoir plus sur cette homme, surtout qu’il reçoit un message téléphonique de cet homme et qu’il n’arrivera jamais à le rejoindre. Je ne sais pas si je suis bien claire mais en gros, un réalisateur atypique et mystérieux entretient un peu le mystère en utilisant un ancien ami et en parlant d’un ami d’enfance dont personne n’a jamais entendu parler mais qui pourtant aurait eu une influence sur son travail artistique.

Commence alors toute une série de fausses pistes entretenues par l’auteur, des intrications d’histoires vraies ou fausses pour finir par un dénouement que personne n’aurait pu deviner, surtout pas le lecteur. On passe par de fantastiques passages en Islande, en Allemagne, en Irlande. Si vous aimez être surpris, l’histoire est géniale. Le problème est que personnellement, je ne suis pas du tout cinéma, que les procédés de création un peu novateurs me laissent complètement froide. Je me suis ennuyée à chaque long passage de description des films (et pourtant il n’y en a que trois), de comment et pourquoi Egon Storm a créé ses œuvres …

De nombreux passages m’ont plu, j’y ai retrouvé tout ce que j’aime chez cet auteur. D’autres m’ont totalement déplu et je me suis ennuyée. Ces passages m’ont progressivement fait perdre tout intérêt pour le livre, m’ont fait perdre le goût de l’écriture de l’auteur (j’étais beaucoup moins fasciné que pour les romans précédents). Je maintiens que l’écriture de ce roman est différente des précédents. Il n’y a pas qu’une question de thématique.

J’assume cependant le fait que le livre m’ait déçue par son thème cinématographique. Un autre lecteur, plus intéressé, trouvera sûrement son compte dans ce roman. On peut pourtant souligner l’imagination de l’auteur et le travail d’édition des éditions du Tripode pour faire coller l’objet livre au thème du roman (et puis la police et le papier sont agréables à la lecture, ce qui ne gâche rien).
… (mais)
½
 
Marcado
CecileB | Jan 1, 2016 |
Présentation de l’éditeur

Avant de perdre la mémoire à la suite d’un accident, l’écrivain Paul Fauster travaillait à la biographie de l’une des figures poétiques les plus mystérieuses du XXe siècle : Endsen, disparu à Prague dans les années cinquante sans laisser de trace. Résolu à dénouer les fils qui lient son propre passé à celui du poète, Fauster découvre peu à peu l’étrange complot qui, de Prague à Berlin, de Petrograd à Moscou en passant par Budapest, a failli lui coûter la vie.

Mon avis

J’ai lu ce livre il y a quelques mois. J’ai donc beaucoup hésité avant d’écrire ce petit billet. Ce qui m’a décidé c’est que comme toujours avec Pierre Cendors ce livre est remarquable (de quoi vous réconciliez avec la littérature française).

Pour ne pas mentir, j’ai du relire la quatrième de couverture pour me remettre en mémoire l’histoire. Pierre Cendors reprend dans ce livre l’idée de l’écrivain mystérieux, celui que l’on croit mort, que l’on croit retiré ou muet… Cet écrivain est bien sûr talentueux (sinon on ne le rechercherait pas). Pierre Cendors tisse donc sa trame autour d’une énigme littéraire avec des doubles de chair et d’os et de papier. En écrivain ce livre, l’auteur répond à quelques questions ouvertes dans L’Homme caché. En effet, Cendors rédige une œuvre plus qu’une série de livres : chaque ouvrage renvoie à un autre qui renvoie à un autre… (cela aussi est rare en littérature française).

Pour autant, l’histoire n’est pas la qualité la plus remarquable de ce livre. Pour moi, c’est l’atmosphère qui ressort de ce livre. À la lecture vous êtes hypnotisé. Le bruit autour de vous n’existe plus. Vous êtes en Europe de l’Est, au milieu d’une rue embrumée. Vous êtes seul (toujours au moins intérieurement dans les romans de Pierre Cendors). Vous êtes toujours au bord d’une abîme. Plus exactement on ne peut pas lire ce livre en n’utilisant que son cerveau. Entre en jeu les sens, le cœur. Vous êtes comme oppressé mais jamais vous ne tombez dans une relation malsaine avec l’auteur, le livre, l’histoire. C’est cela pour moi être au bord de l abîme avec un livre. Je n’ai ressenti cela, en littérature française, qu’avec Pierre Cendors. C’est ce qui fait pour moi l’absolu nécessité de lire ce livre.

Ce qui ne gâche rien : ke soin apporté par La dernière goutte pour la création de ses livres. Le format, le papier, la police font que le livre est très agréable à lire.
… (mais)
½
 
Marcado
CecileB | Sep 23, 2013 |
Texte très court, illustré par des collages de l'auteur (l'ensemble fait 8 pages mais est imprimé sur un très beau papier et l'objet est très original).
On est comme d'habitude dans un univers à moitié rêvé d'une personne qui s'éveille la nuit pour monter dans un ascenseur. Je dirais que l'envie d'en savoir plus va avec la montée de l’ascenseur. La chute n'en est que plus décevante à mon goût. C'est une déception avec cet auteur car d'habitude il écrit de tels chefs d’œuvre de complexité (je dis cela par rapport à la construction).… (mais)
 
Marcado
CecileB | Nov 2, 2012 |

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