Jiro Asada
Autor(a) de The Stationmaster
About the Author
Image credit: via Babelio
Obras de Jiro Asada
Station Master 2 cópias
Nichirin no isan (日輪の遺産) 1 exemplar(es)
日輪の遺産 = Nichirin No Isan 1 exemplar(es)
鉄道員 = Tetsudoin 1 exemplar(es)
鉄道員/ラブ・レター [Poppoya / Rabu Retā] 1 exemplar(es)
Người đón tàu 1 exemplar(es)
My Days as a Yakuza / You Can't Kill Me 1 exemplar(es)
鉄道員/ラブ・レター [Poppoya / Rabu Retā] 1 exemplar(es)
When the Last Sword Is Drawn (Selected Japanese Times Novel) (Chinese Edition) (2015) 1 exemplar(es)
??????? 1 exemplar(es)
Etiquetado
Conhecimento Comum
- Nome padrão
- Asada, Jiro
- Nome de batismo
- 浅田, 次郎
- Data de nascimento
- 1951-12-13
- Sexo
- male
- Nacionalidade
- Japan
- Local de nascimento
- Tokyo, Japan
Membros
Resenhas
Listas
Prêmios
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Associated Authors
Estatísticas
- Obras
- 60
- Membros
- 168
- Popularidade
- #126,679
- Avaliação
- 3.9
- Resenhas
- 5
- ISBNs
- 58
- Idiomas
- 3
L’éditeur nous dit que Asada Jirô est un auteur prolifique et connaissant un certain succès au Japon. Pourtant ses œuvres traduites en français sont rares. Ce recueil, qui contient deux longues nouvelles parmi ses plus connues, vient d’être réédité sous le titre de Yukiko après avoir été épuisé pendant plusieurs années. J’ai pour ma part l’ancienne édition, chinée chez un libraire d’occasion peu avant cette réédition.
Le Cheminot, la première nouvelle, est l’histoire d’Otomatsu, un homme qui va partir à la retraite dans quelques mois, après une vie professionnelle passée dans les Chemins de fer et une vie personnelle morne et plutôt malheureuse. Ecrite dans un style simple, voire dépouillée, elle retrace en quelques pages cette vie qui peut paraître vide et sans importance. La vie simple des invisibles, avec ses joies simples, ses tristesses sans fioritures, et ses fiertés aussi. La fierté du travail bien fait, connaître l’insignifiance de sa tâche mais se savoir utile, voire indispensable. Cela rappelle quelques débats de ces derniers mois entre premiers de cordée et première et seconde lignes. Dans un style tout japonais, voilà une ode aux vies simples et fières, une ode pleine de mélancolie et de dignité.
La seconde nouvelle, Lettre d’amour, est assez différente puisqu’elle se passe dans le milieu de la mafia japonaise est assez improbable dans son scénario, mais la grande naïveté des sentiments est ce qui lui donne toute sa saveur. J’ai eu un peu plus de mal à entrer dedans, mais si on fait fi quelques instants du prosaïque, alors elle sert tout autant le cœur que la première.
Des nouvelles très japonaises dans leur facture et dans leurs références culturelles, mais tout à fait accessibles et universelles dans ce qu’elles disent. Une très belle découverte pour moi, et une grande envie de continuer à lire cet auteur, dont je surveillerai les traductions à venir.… (mais)